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Des pensées qui trainent...
6 décembre 2004

Train de nuit

-Ton train, il est à quelle heure ?
-23h38.
-OK, on part d'ici vers 23h10

23h10 venu :
-MERDE ! J'avais mal lu ! C'est 23h28 !!!!
-...

Et donc on a couru. Pas que cela me dérangeait de passer une nuit de plus avec lui, mais bon... Le plus stressant fût l'attente du métro. Puis courir, encore, alors que je ne fait jamais de sport. Mes poumons brûlent, mes jambes s'effritent.
Voilà la decente vers les quais, avec des controleurs empèchant l'accès à ceux qui n'ont pas de billets. Je suis donc obliger de passer, et de laisser J. derrière moi, et encore de courir, sans pouvoir me retourner. Sans pouvoir lui dire aurevoir.
Je saute dans le premier wagon venu, ma voiture c'est la 47, je suis dans la 42. Je remonte donc peiniblement tous les wagons. 43, 44, 45, 46. Le train démarre. Ouf, je suis bientôt arrivée. Et là, au moment d'ouvrir la porte séparant les 2 wagons, je vois le 47 s'éloigner. Il reste en gare. Et cette maudite porte qui ne s'ouvre pas, et le controleur qui me tient le bras. Pas moyen de sauter du train en marche,pas moyen de faire quelque chose d'hollywoodien... Je suis bloqué dans ce wagon 46...
Et là j'entends le cotoleur me demander où je vais. Il me dit qu'il n'y a pas de problème, que ce train y va aussi. Ma voiture ? La 47, celle qui est restée dans la gare.
-Mais non, la 47 est juste avant la 41 !
Croyer vous que je fût soulager ? Pas du tout. Je déteste les choses qui ne sont pas logique. Je déteste mettre taper 5 wagons avec mon gros sac pour rien. Je déteste les controleurs qui me prennet pour une neuneu. Comme si c'était évident !!!
Je rebrousse donc chemin.45, 44, 43, 42, 41, et enfin la 47. Je m'installe  à un endroit où  deux sièges sont libres, histoire de pouvoir m'étaler pour dormir.
Et bien sûr, comme d'habitude, le ronfleur du wagon est juste derrière moi. Et bien sûr, comme d'habitude, j'ai droit à un vieux pervers qui vient  s'assoir à côté de moi sans raison, alors qu'il y a plein de places libres.
-heu, excusez moi, vous ne pourriez pas vous assoir ailleurs ?
-bvpqidjgnqp^dfjkùmlqzdk
haha ! Le coup du vieux pervers qui feinte de ne pas parler français ! On ne me la fait pas à moi !!!!
Je fronce les yeux. Et ça l'a fait partir. Il a dû voir dans ces yeux mon envie de mettre en pratique tous ces mouvements d'arts martiaux que je maitrise si parfaitement dans mon esprit, grâce à mon entrainement cinématographique intense.

Au final, je suis décalquée pour la journée.
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